Initiative Action
CONCEVOIR UN MONDE MEILLEUR
La sagesse pragmatique engagée se doit de sonner l'heure juste à tout propos. C'est le devoir de l'homme libre de proclamer la vérité et c'est à la hauteur des responsabilités que se mesure le courage et la vaillance. Le monde meilleur se conçoit aujourd’hui à la hauteur de nos rêves et aspirations. C'est à l'audace de confronter l'absurde que se mesure la liberté d'esprit, et du frottement jaillit la lumière. Tout se résout dans l’Initiative d’Action.
La sagesse pragmatique engagée se doit de sonner l'heure juste à tout propos. C'est le devoir de l'homme libre de proclamer la vérité et c'est à la hauteur des responsabilités que se mesure le courage et la vaillance. Le monde meilleur se conçoit aujourd’hui à la hauteur de nos rêves et aspirations. C'est à l'audace de confronter l'absurde que se mesure la liberté d'esprit, et du frottement jaillit la lumière. Tout se résout dans l’Initiative d’Action.
lundi 24 février 2014
Dignité et légitimité d’un peuple fondateur
Malgré le bilinguisme constitutionnel établi pour l’ensemble du Canada, l'anglicisation de Montréal semble un fait accompli. Pendant la dernière décennie, l’observateur constate un recul du bilinguisme des services publics. Historiquement, l’anglais véhicule l’esprit de la révolution américaine. Toutefois, notre amour pour la Révolution française est plus grand.
Dans un contexte de crise économique mondiale, la loi du marché nous contraint à faire des concessions parfois insoutenables. Les Québécois se sentent appelés à se serrer les coudes et remettre en question des concessions et marches arrière consenties isolément. On se demande jusqu'où aller encore à reculons sur nos acquis de la Révolution tranquille et ceux de nos ancêtres comme peuple fondateur, alors qu’Ottawa dilapide des milliards de dollars sur l’armement entre autres.
Notre culture fait appel au sens de la dignité citoyenne qu'on ne doit négocier à aucun prix. La dignité citoyenne est un droit fondamental dans un Québec souverain. Nous avons des valeurs auxquelles nous tenons absolument. Y a-t-il plus légitime que la quête identitaire d'une nation et la vision existentielle d'un peuple? Dans un ‘Québec libre’, héritier d'une si longue marche, la jeunesse n'a pas attendu longtemps pour scander ‘’non au défaitisme de ces leaders politiques à genoux devant les plans rétrogrades d'Ottawa!’’
Sans aller plus loin, examinons de simples faits de l’aliénation culturelle à Montréal. En toute économie de marché, la courtoisie et le respect inconditionnel du client constituent le principe fondamental de l'approche client. Il y va du tact, de la courtoisie élémentaire et de la bienséance de parler au client dans sa langue et à son niveau d'habileté selon son âge et son origine sociale. Or, à Montréal, plusieurs services publics aussi sensibles que ceux de la santé trouvent le moyen de couper sur leurs disponibilités en français à des contribuables qui ont toujours payé leur dû. Est-ce légitime de leur retirer tout ou partie de ce qu'ils ont déjà payé? Bien des services privés n'exigent même plus le bilinguisme à leurs employés. Tout comme s'ils se passaient des revenus provenant des francophones! N'est-ce pas une connotation subtile de mépris envers ces Québécois qui n'arrivent pas à ‘parler right /parler white’ et s'accrocher à la langue des vainqueurs? Cette tournure allégorique dévoile les dessous tacites qu'on doit regarder en face.
Quant aux immigrants francophones, il y a lieu de constater un double choc culturel à Montréal devant les frontières virtuelles au boulevard Saint-Laurent entre les deux communautés. Au niveau de Jean-Talon, passé Saint-Laurent vers l'ouest, c’est Parc-Extension. Les immigrants non avertis tardent à réaliser cela avant de recevoir leur deuxième choc culturel. Tout juste à la BMO, la tension monta lorsque j'étais témoin de l'indignation d'une jeune immigrante avertie qui ressentit l’obligeance d'interpréter le service offert en anglais à une autre immigrante n’en parlant pas un mot! Dérangé, le gérant intervint pour essayer d'aider la cliente francophone, l'autre étant partie frustrée. Je vous épargne le récit de nombreuses mésaventures personnelles. Plusieurs amis québécois m’ont également témoigné d'attitudes vexatoires qui frisent le harcèlement dans les clubs anglophones.
Ville d'accueil, Montréal n’est plus si accueillante pour les Québécois de régions qui se sentent déjà à l'étranger aussitôt passés Montréal-Ouest. Sans parler de ces vagues d'immigrants anglicisés par le marché du travail, il semble clair que ce plan de défrancisation de Montréal s'inscrit dans une stratégie d’Ottawa révoquant progressivement le bilinguisme en minant les acquis des francophones au Québec et hors Québec. Avons-nous encore droit à la fierté de notre langue qui depuis le 17ème siècle fut la langue étalon de la diplomatie internationale aux cinq continents?
Par ailleurs, tout analyste concède aux faits statistiques incontournables relatant les densités démographiques relatives franco-anglophones à Montréal. Un fait saillant est que les universités francophones sont trois fois moins financées que les universités anglophones d’après un rapport publié par la SSJB, février 2013. Le financement de la recherche est encore plus déséquilibré. Québec a simplement entériné cet état de choses, une décennie après l'autre.
Parlant des services de santé, il est évident que le Québec forme de nombreux médecins anglophones qui quittent aussitôt la province sans redevance aucune à Québec. Au lieu d’enclencher un processus de réajustement ferme et responsable, Québec n’a pas le courage de confronter les accusations calomnieuses de ‘xénophobie’ et se laisse intimider par des slogans carrément francophobes. On ne veut léser personne, mais en temps de crise on n’a pas le choix de faire le ménage qui rétablira progressivement l’équilibre. Sans accepter le déclin de nos universités anglophones, cet équilibrage du financement les aidera à devenir bilingues à l’instar de l'université d'Ottawa. Pourquoi pas ?
Au demeurant, l’impératif minimal au crédit de notre culture québécoise est d’encourager et soutenir financièrement la publication de recherche en langue française pour démanteler l'adage : ’’publiez en anglais ou périssez’’ qui illustre le procédé historique d'intimidation depuis le XIXe siècle .____________________________________________________________
Médiagraphie:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bilinguisme_au_Canada visité le 12 janvier 2014
https://www.youtube.com/watch?v=s2KLHrJDKK4 Claude Hagège (1996), d'après son livre Le Français, histoire d'un combat.
https://www.youtube.com/watch?v=cUk9rozcN7k Le déséquilibre linguistique du financement de l'enseignement supérieur - 22 février 2013 pétition signée par 30 professeurs et chercheurs universitaires au Québec
Pour reprendre brièvement les propos de M. Pierre Demers, Ex-étudiant UdeM et président actuel du S&F ligue internationale des sciences pour l'usage de la langue française, dans son rapport partagé lors de la rencontre dialogue avec les étudiants que le recteur Guy Breton a offerts le 30 octobre 2013. M. Pierre Demers est détenteur du grand prix Pasteur Frappier 2013 décerné par l'assemblée des patriotes de l'Amérique française, en reconnaissance de sa fidélité et de la valeur de ses publications en langue française.
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