Initiative Action

CONCEVOIR UN MONDE MEILLEUR

La sagesse pragmatique engagée se doit de sonner l'heure juste à tout propos. C'est le devoir de l'homme libre de proclamer la vérité et c'est à la hauteur des responsabilités que se mesure le courage et la vaillance. Le monde meilleur se conçoit aujourd’hui à la hauteur de nos rêves et aspirations. C'est à l'audace de confronter l'absurde que se mesure la liberté d'esprit, et du frottement jaillit la lumière. Tout se résout dans l’Initiative d’Action.







dimanche 19 octobre 2014

La crise économique et le marché caché de l'emploi

Parmi les nombreux effets de la crise économique prolongée, le chômage de masse qui sévit sur l'Europe du Sud et même la Grande-Bretagne et qui touche même la classe intellectuelle. Des dizaines de milliers de chômeurs d'un certain niveau universitaire et expériences professionnelles ne voient plus le bout du tunnel après de longues périodes de recherche infructueuse d’emploi. Il y a de quoi se décourager et commencer à se douter des raisons pour lesquelles on ne reçoit même pas d’invitation sérieuse pour une entrevue.  Est-ce mon âge ou mon état civil ou quoi ? (Les CV en Europe doivent préciser l’âge et état civil et, même la photo en France)

Un citoyen Français a récemment rejoint notre groupe discussion CRHA sur Linkedin en ces termes : « … je suis devant une incompréhension totale sur la pratique des entreprises et des cabinets de recrutement en matière d'embauche ! Depuis deux ans, je suis à la recherche d'un emploi. D'abord sous la tutelle d'un cabinet d'outplacement parisien, puis d'un consultant de l'Apec. Je pense maîtriser la technique d'élaboration d'un CV et d'une lettre de motivation. Le problème, c'est que je n'arrive pas décrocher de RDV (en réalité 1 sérieux). Je précise que j'ai 49 ans depuis peu et que cela n'arrange pas mes affaires. Je me suis persuadé que c'est à cause de mon âge que rien ne se passe. Suis-je parano ? En tous cas, je suis véritablement désespéré et je viens vous demander, en toute humilité, vos précieux conseils de professionnels. »
Ce message de détresse a entraîné plusieurs réactions de cas semblables venant de Belgique et d'ailleurs. Les diplômés qui chôment partout, ce n'est pas cela qui manque de nos jours. Cela m'a vivement touché au point de répondre par trois fois successives afin d’aider ces chercheurs d'emploi à sortir des vieux sentiers battus de ceux qui remettent d’office en cause les formulations de leur CV et lettres de présentation ou encore les conseils stériles de ceux qui regardent d'en haut sans parler des réponses pub de ceux qui leur offrent de se payer un service de coach en techniques d'entrevue, alors qu’ils n’obtiennent même pas une chance d'entrevue sérieuse.

Je vous partage ici mes réactions sur le sujet en guise de conseil et pistes de réflexion : voici d'abord quelques stratégies et approches intellectuelles de résolution du problème, bien avant de pointer la dernière porte de sortie de ce labyrinthe.

Face à une telle situation, la sagesse pragmatique conseille de demeurer actif via le bénévolat et le travail à la pige tout en étudiant l'opportunité de créer son propre emploi au niveau local ou à distance (télétravail). Il ne faut pas un grand capital pour démarrer une affaire de service /consultant ou formateur. Tout cela maintient le moral d'aplomb et l'intellect actif créatif.
 
Deuxièmement, pendant la recherche d'emploi, il faudra alterner lâcher-prise et recherche acharnée tout en révisant constamment son approche, CV et lettre de motivation selon le principe d'amélioration continue. Cette alternance est l'antidote indispensable contre le découragement et la nonchalance.

Troisièmement, osez présenter votre CV et lettre de présentation hors normes! Vous n'avez rien à perdre. Exemple : ne parler que des emplois et expériences pertinentes à l'emploi visé, donc moins d'info encombrante sur les autres et plus de détail sur les réalisations et performances dans les postes semblables. Mentionnez votre portfolio pour encore plus de détails pertinents. (Dossier à part). Oser ne pas mentionner votre âge et votre état civil ! Sources de discriminations interdites dans d'autres pays comme le Canada. Vous avez des raisons pour ne pas rester conformiste.

Quatrièmement, sortez des sentiers battus des contacts froids et changez d’habitude. Allez directement sur ‘chantier’ offrir votre candidature spontanée auprès des industriels et hommes de terrain dans les banlieues. Ils vous recevront sans protocole et vous accorderont 10 à 15 minutes sachant que vous venez de loin. Avant de partir, offrez leurs deux semaines à l’essai à titre bénévole sans engagement de leur part.

Par ailleurs, avez-vous pensé à faire de l'expérience dans votre domaine de spécialité à titre bénévole à temps partiel ? Ce serait possible en offrant votre candidature spontanée à des fondations ou des organismes sans but lucratif?

Le tout est de rester actifs avec des connaissances pratiques à jour mes amis.
Il ne faut surtout pas rester longtemps en dehors du marché du travail. On perd facilement la main, l'élan, le rythme et même une partie de la qualification/spécialisation.
Quand vous êtes actif, même à titre bénévole on vous embauchera plus facilement dans un poste payant en raison de votre expérience à jour.

Tenez enfin! Voici le secret de la loi d'attraction! Laissez-moi vous suggérer le pouvoir créateur de l'intelligence émotionnelle.  Il faut savoir se motiver positivement pour attirer le RÉSULTAT FINAL DÉSIRÉ et non pas le moyen espéré de relever le défi d'une entrevue de sélection. La motivation intellectuelle qui consiste à développer ses compétences techniques et  socioaffectives pour relever le défi de l'embauche et de la probation est nécessaire, mais non suffisante. Elle demeure stérile lorsqu'on a déjà développé plusieurs paternes d'inquiétude et de sous-estime de soi pendant une longue période de chômage. Cela démagnétise vos énergies émotionnelles. C’est tout simplement psychologique; ni métaphysique ni ésotérique, entendons-nous bien.

L'intelligence émotionnelle nous incite à nous projeter au-delà de la période d'embauche pour visualiser les finalités personnelles et intimes désirées de par cette démarche de recherche d'emploi. Il faut savoir se motiver à l'avance et d'une manière assez régulière en S'IMAGINANT par exemple en train de magasiner dans les grandes surfaces et se payer généreusement le meilleur qui soit proportionnellement au revenu possible de l'emploi recherché. Cela donne une certaine satisfaction anticipée dans le subconscient ou du moins un apaisement de l’inquiétude ou de l’angoisse. Ce pouvoir anodin de la visualisation créatrice développe un MAGNÉTISME ÉMOTIONNEL qui transcende la résistance du recruteur et pendant l’entrevue, vos attentes positives l’induisent à vous imaginer en action dans son équipe de travail.

Ce secret de la loi d'attraction va de pair avec la neutralisation délibérée de toute réaction négative habituelle face aux problèmes financiers avant l'embauche. Il faut neutraliser toute réaction négative en se disant que cette situation est le résidu de mes vieilles attitudes. « Très bientôt je ne verrai plus ce genre de situation en gagnant tant par mois. J'ai compris le secret et CE N'EST PLUS UN SECRET POUR MOI. »

Encore un petit coup de pouce ou plutôt juste une petite consolation et un 'booste' pour changer de stratégie. Si vous êtes diplômé et chercheur d'emploi depuis longtemps et vous ne recevez même pas d'invitation sérieuse pour entrevue, il y a deux hypothèses : soit que votre CV et lettre de présentation ne sont pas encore au point, auquel cas il faudra les raffiner, sculpter et peaufiner chaque mois et mieux cibler les annonces adéquates. Quitte à commencer plus bas. Soit que vos documents sont déjà au point et que votre objectif de carrière et profil sont clairement définis, mais que vous ne savez pas encore mieux cibler les vraies annonces de recrutement. Car il y a bien des annonces publiées pour la forme afin de faire figure d'impartialité dans le processus.

Il faut bien dire ce qu'il en est. En effet, quand on sait que 80 % des embauches réelles sont faites sur des postes non affichés, on comprend facilement que toute cette abondance d’annonces d'emploi n'est là que pour combler les 20 % des embauches manquants ! Depuis longtemps le MARCHÉ CACHÉ de l'emploi est une réalité indéniable. Pour les postes vacants d'un certain niveau, s'ils ne sont pas comblés à l'interne, ils sont vite réservés à l'entourage et aux amis, parents et connaissances, semble-t-il. Ces personnes ‘prioritaires’ sécurisent l’employeur par leur facilité d’adaptation cautionnée par leur lien. Il ne faut pas se faire d'illusions, le réseautage discret joue un rôle prédominant. Il ne faut pas se faire de bile avec les annonces bidon.

Les annonces qui excluent tous les diplômés sans expérience pointue et en même temps excluent tous les gens d’expérience sans diplôme spécifique ne doivent pas vous décourager. Car en réalité, le diplôme spécifique a bien sa valeur même sans expertise et l’expérience vécue possède également sa valeur en or même sans diplôme. Ne réagissez donc plus aux fausses annonces visiblement fermées ou prédestinées. Même si c'est discriminatoire, ce n'est pas illégal en termes de l'article 10 de la charte québécoise des droits et libertés de la personne.

Je dis cela pour vous aider à corriger le tir et ne plus trop douter de vous-même, vous dévaloriser ou vous autodétruire par complexe d'infériorité. Beaucoup d'annonces qui exigent un nombre précis d'années d’expérience en plus de tel et tel diplôme sont le plus souvent des invitations spéciales destinées à telle personne en particulier ou telle personne convoitée chez le compétiteur. Alors, pourquoi vous en faire si vous avez le temps pour travailler sur vous-même et créer votre nouvelle réalité. Sortez régulièrement plus de cette caverne de Platon jusqu’à vous accommoder à la lumière du jour. ‘Prend ton courage et continue’ mais d’une autre manière.

lundi 24 février 2014

Dignité et légitimité d’un peuple fondateur

Malgré le bilinguisme constitutionnel établi pour l’ensemble du Canada, l'anglicisation de Montréal semble un fait accompli. Pendant la dernière décennie, l’observateur constate un recul du bilinguisme des services publics. Historiquement, l’anglais véhicule l’esprit de la révolution américaine. Toutefois, notre amour pour la Révolution française est plus grand. Dans un contexte de crise économique mondiale, la loi du marché nous contraint à faire des concessions parfois insoutenables. Les Québécois se sentent appelés à se serrer les coudes et remettre en question des concessions et marches arrière consenties isolément. On se demande jusqu'où aller encore à reculons sur nos acquis de la Révolution tranquille et ceux de nos ancêtres comme peuple fondateur, alors qu’Ottawa dilapide des milliards de dollars sur l’armement entre autres. Notre culture fait appel au sens de la dignité citoyenne qu'on ne doit négocier à aucun prix. La dignité citoyenne est un droit fondamental dans un Québec souverain. Nous avons des valeurs auxquelles nous tenons absolument. Y a-t-il plus légitime que la quête identitaire d'une nation et la vision existentielle d'un peuple? Dans un ‘Québec libre’, héritier d'une si longue marche, la jeunesse n'a pas attendu longtemps pour scander ‘’non au défaitisme de ces leaders politiques à genoux devant les plans rétrogrades d'Ottawa!’’ Sans aller plus loin, examinons de simples faits de l’aliénation culturelle à Montréal. En toute économie de marché, la courtoisie et le respect inconditionnel du client constituent le principe fondamental de l'approche client. Il y va du tact, de la courtoisie élémentaire et de la bienséance de parler au client dans sa langue et à son niveau d'habileté selon son âge et son origine sociale. Or, à Montréal, plusieurs services publics aussi sensibles que ceux de la santé trouvent le moyen de couper sur leurs disponibilités en français à des contribuables qui ont toujours payé leur dû. Est-ce légitime de leur retirer tout ou partie de ce qu'ils ont déjà payé? Bien des services privés n'exigent même plus le bilinguisme à leurs employés. Tout comme s'ils se passaient des revenus provenant des francophones! N'est-ce pas une connotation subtile de mépris envers ces Québécois qui n'arrivent pas à ‘parler right /parler white’ et s'accrocher à la langue des vainqueurs? Cette tournure allégorique dévoile les dessous tacites qu'on doit regarder en face. Quant aux immigrants francophones, il y a lieu de constater un double choc culturel à Montréal devant les frontières virtuelles au boulevard Saint-Laurent entre les deux communautés. Au niveau de Jean-Talon, passé Saint-Laurent vers l'ouest, c’est Parc-Extension. Les immigrants non avertis tardent à réaliser cela avant de recevoir leur deuxième choc culturel. Tout juste à la BMO, la tension monta lorsque j'étais témoin de l'indignation d'une jeune immigrante avertie qui ressentit l’obligeance d'interpréter le service offert en anglais à une autre immigrante n’en parlant pas un mot! Dérangé, le gérant intervint pour essayer d'aider la cliente francophone, l'autre étant partie frustrée. Je vous épargne le récit de nombreuses mésaventures personnelles. Plusieurs amis québécois m’ont également témoigné d'attitudes vexatoires qui frisent le harcèlement dans les clubs anglophones. Ville d'accueil, Montréal n’est plus si accueillante pour les Québécois de régions qui se sentent déjà à l'étranger aussitôt passés Montréal-Ouest. Sans parler de ces vagues d'immigrants anglicisés par le marché du travail, il semble clair que ce plan de défrancisation de Montréal s'inscrit dans une stratégie d’Ottawa révoquant progressivement le bilinguisme en minant les acquis des francophones au Québec et hors Québec. Avons-nous encore droit à la fierté de notre langue qui depuis le 17ème siècle fut la langue étalon de la diplomatie internationale aux cinq continents? Par ailleurs, tout analyste concède aux faits statistiques incontournables relatant les densités démographiques relatives franco-anglophones à Montréal. Un fait saillant est que les universités francophones sont trois fois moins financées que les universités anglophones d’après un rapport publié par la SSJB, février 2013. Le financement de la recherche est encore plus déséquilibré. Québec a simplement entériné cet état de choses, une décennie après l'autre. Parlant des services de santé, il est évident que le Québec forme de nombreux médecins anglophones qui quittent aussitôt la province sans redevance aucune à Québec. Au lieu d’enclencher un processus de réajustement ferme et responsable, Québec n’a pas le courage de confronter les accusations calomnieuses de ‘xénophobie’ et se laisse intimider par des slogans carrément francophobes. On ne veut léser personne, mais en temps de crise on n’a pas le choix de faire le ménage qui rétablira progressivement l’équilibre. Sans accepter le déclin de nos universités anglophones, cet équilibrage du financement les aidera à devenir bilingues à l’instar de l'université d'Ottawa. Pourquoi pas ? Au demeurant, l’impératif minimal au crédit de notre culture québécoise est d’encourager et soutenir financièrement la publication de recherche en langue française pour démanteler l'adage : ’’publiez en anglais ou périssez’’ qui illustre le procédé historique d'intimidation depuis le XIXe siècle .____________________________________________________________ Médiagraphie: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bilinguisme_au_Canada visité le 12 janvier 2014 https://www.youtube.com/watch?v=s2KLHrJDKK4 Claude Hagège (1996), d'après son livre Le Français, histoire d'un combat. https://www.youtube.com/watch?v=cUk9rozcN7k Le déséquilibre linguistique du financement de l'enseignement supérieur - 22 février 2013 pétition signée par 30 professeurs et chercheurs universitaires au Québec Pour reprendre brièvement les propos de M. Pierre Demers, Ex-étudiant UdeM et président actuel du S&F ligue internationale des sciences pour l'usage de la langue française, dans son rapport partagé lors de la rencontre dialogue avec les étudiants que le recteur Guy Breton a offerts le 30 octobre 2013. M. Pierre Demers est détenteur du grand prix Pasteur Frappier 2013 décerné par l'assemblée des patriotes de l'Amérique française, en reconnaissance de sa fidélité et de la valeur de ses publications en langue française.

lundi 19 septembre 2011

Pédagogie Andragogie

L’audace des pionniers répondra à l’appel criard au cœur des générations
Avec l’accélération des changements dans nos sociétés, les conflits de générations sont une réalité dont on ne peut échapper de nos jours, surtout face à l’alarmisme et aux jugements de valeur sous-jacents. Les sous-produits du fanatisme s’appellent alarmisme et jugement de valeur, pour ne pas parler de mépris arrogant et injuste. Évidemment ‘’la raison du plus fort est toujours la meilleure’’. Mais noblesse oblige.
Face à l’ignorance de nos jeunes, de l’essentiel de ce que nous croyons savoir, nous devrions avouer notre ignorance de ce qu’ils maîtrisent 10 fois mieux, avouer notre ignorance de ce qui les habite et crie si fort dans leur cœurs. L’intelligence est essentiellement pragmatique et stratégique, elle se fiche pas mal des tabous de la tradition et des valeurs désuètes. Les jeunes vivent ici et maintenant et se fichent pas mal de la sacro-sainte étymologie linguistique qui devrait d’ailleurs concerner les seuls spécialistes. (Il y a peut-être beaucoup moins de règles que d’exceptions à la règle en français).
L’explosion du savoir a élargi la sphère des connaissances à une dimension 1000 fois plus grande, pour en dire le moins. Il est grand temps de faire le tri et imputer à chacun le devoir de maîtriser sa spécialité et cesser de taxer fortuitement les autres dimensions de la connaissance. L’excellent français n’est pas un critère pour éclipser toutes les autres compétences. Le mal est structurel. Il incombera à ceux qui se sont évertués des décennies durant à réinventer la roue sans remettre en cause la vieille perspective aux fins d’une liberté nouvelle de jaillissement d’autres valeurs.
A celui qui ose dire : pourquoi nos enfants sortent de l’école, ignorants ? (le professeur Patrick Moreau) Je dirais attention au jugement de valeur. Je vous comprends bien, mais aussi importante est la langue comme véhicule de culture, elle n’est qu’une matière d’études parmi tant d’autres. Et le pragmatisme des jeunes, les appelle à apprendre tant d’autres jargons, langues et langages ; à n’en citer que le langage informatique et mathématique. De grâce, ne faite pas de l’école un foyer de souffrances ou de mal ‘’nécessaires’’. Attention, la raison du plus fort et les jugements fortuits, font souffrir les jeunes et creuse davantage le fossé entre les générations !
Un petit schéma vaut 1000 discours. Une simple anecdote dira en peu de mots, ce qui nécessitera tout un ouvrage de théorie et d’argumentaires à n’en plus finir.
Face à une problématique semblable qui confronte l’émancipation de son peuple, Mustapha Kémel Atatürk avait saisi le taureau par les cornes. Assez, c’est assez. Désormais nous écrivons notre langue exactement telle qu’elle doit être prononcée. Il n’a pas dit telle que l’homme de la rue la prononce, mais tel qu’elle doit idéalement être prononcée par les littéraires et les scientifiques du pays. C’était aux années 20, il y a presque un siècle et la société turque a emboîté le pas et fait une percée dans tous les domaines, dépassant de loin plusieurs nations européennes. Une percée que nul ne put freiner que la montée des intégristes et Moyen Âgistes des dernières décennies. Ils lui en veulent tous, parce qu’il a été un peu trop loin en imposant la substitution des lettres arabes par les lettres latines. Quel crime ! Mais en toute connaissance de cause, je sais que les littéraires arabes, se contentent d’écrire sans voyelles, figurez-vous ! Les voyelles en langue arabe ne sont pas des lettres écrites dans un mot, mais plutôt des signes flottants un peu dessus dessous ! Ce fut la tradition élitiste qui réservait la compréhension exacte aux seuls érudits.
Kémel a dit assez, c’est assez. L’émancipation exige la transparence et la précision dans la simplicité pour tous. Inutile de dire plus dans ce contexte pour convaincre les nostalgiques, que Moustapha Kémel a bien fait. D’accord, la langue arabe est celle du Coran sacré. Je suis contre l’abolition de l’écriture en lettres arabes, mais l’imposer tel qu’elle à d’autres nations, c’est du mépris pur et simple de leur intelligence.
Faut-il réitérer que ‘’Tout doit évoluer même l’écriture d’une longue’’ ?
Il paraît que l’Italiens comme certaines autres langues, s’écrit exactement tel qu’on le prononce. Cela ne fait pas de l’Italie un pays d’incultes ni une populace débrayée ; bien au contraire. Je suis tout à fait contre ‘’le nivelage par le bas’’ et je ne milite pas à côté de ceux qui veulent brader la grande culture française et la langue de Molière et Racine. Non ! Je suis l’élèves de la vieille école mais, les philosophes des lumières m’ont libéré de mille et un tabous. Soyez assurés que malgré tout ce que je dis, je maîtrise suffisamment bien trois langues, à l’écrit comme à l’orale. Je suis écrivain et même la langue arabe qui est encore plus difficile que le français, je la maîtrise à l’écrit mieux que beaucoup de littéraires et d’érudits. Pour un ingénieur qui n’a pas tant besoin de prouesses linguistiques pour communiquer l’essentiel, je ne suis pas la preuve d’une quelconque paresse mentale que certains tentent de propager.
Ceci dit, Non à la médiocrité, non au nivelage par le bas, Non au dénigrement et au jugement de valeur qui frise le mépris, mais en avant marche à la grande perspective évolutive de l’histoire des nations.

samedi 3 septembre 2011

Conduire sa vie dans la réalisation de soi


Chacun dispose du libre arbitre et, Rien au monde ne peut m’empêcher de penser ce que je veux penser. Rien au monde ne peut m’empêcher de garder le focus sur ce que je veux, ni d’écarter de mon champ de conscience ce que je ne veux pas. En cela réside l’essence même de la liberté et de la responsabilité.

La loi de la vie est une loi de match vibratoire émotionnel. Ce, à quoi tu penses le plus fréquemment colore tes vibrations via les sentiments et les émotions induites par tes pensées car, toute forme pensée est porteuse d’une image (situation ou activité) qui provoque des sentiments venant colorer ta vibration. Or la vibration se propage et amplifie tout ce qui lui correspond. Tout ce qui est en phase avec cette vibration, est amplifié donc consolidé et attiré, tandis que ce qui est en opposition de phase est neutralisé donc rejeté ou écarté. Cela veut dire en fait, que tout ce dont tu as besoin, a besoin de toi et tout ce que tu recherches est en train de te chercher. Telle est la loi et toute vibration se propage comme un boomerang magnétique qui va te ramasser sur son chemin tout ce qui correspond à la couleur de ta vibration (joyeuse ou triste, frustrée ou contente). C’est là où réside en fait le seul piège dans l'équation. Le piège en tout cela est de penser fréquemment et concentrer sur le rejet de ce qu’on ne veut pas ou sur la peur du contraire de ce qu’on désire. Le sentiment étant plus puissant que la pensée, il va colorer la vibration qui se propage et s’amplifie automatiquement pour attirer ce que l’on craint de pire.
On se demande pourquoi. Est-ce que l’univers ne comprend pas qu’on ne veut rien de cela ?

L’univers dans son immensité, est géré par des automatismes et des lois automatiques. Tout est en perpétuelle gestation et construction. La vie est un processus de changement et tout ce qui vit évolue. Comme je l’ai maintes fois répété dans mes ouvrages : l’image de l’univers s’imprime sur ton subconscient émotionnel. Le subconscient étant subjectif, il ne fait pas de différence entre le réel, l’imaginaire, le virtuel et le fictif. Les électroniciens savent qu’un Ampli Différentiel, amplifie les tendances. Qu’elle soit positive ou négative, on en aura 1000 fois plus à la sortie !

Afin de conduire sa vie dans la réalisation de soi, il faut donc contrôler son intention et choisir délibérément le sujet de son focus et de sa réflexion la plus régulière. Pense constamment à ce qui te fait plaisir, à ce qui te fait sentir mieux et ne pense pas aux choses négatives qu’un seul instant et une bonne fois, pour toutes. Le négatif qui nous affecte, vient du résidu négatif du passé. Il est là pour marquer le contraste et donner l’occasion de choisir et désirer le contraire. Soyons fidèles à nos désirs les plus honnêtes et tournons le dos à toute tentation qui veut dévier notre énergie créative.

Tout ce qu’on désire est en réalité déjà là, quelque part dans ce monde. ‘Personne’ ne peut désirer l’impossible que personne n’a eu dans sa vie. La loi de manifestations agit immédiatement sur le plan vibratoire et commence son œuvre à l’instant même de l’émission d’un désir. Cela commence immédiatement à germer dans un univers fertile. L’univers est abondant d’énergie prête à épouser toute forme-pensée désirable (ou détestable) sur laquelle on maintient le zoom. La vitesse de matérialisation dépendra essentiellement de l’intensité du désir (émotion), de l’intensité de la foi et du mérite et peut s’accélérer à l’aide de deux facteurs. Elle peut s’accélérer en prêtant attention à tout ce qui témoigne de cette possibilité (chez autrui), comme elle peut s’accélérer en exprimant gratitude pour cette même chance et possibilité de joie anticipée pour ce qu’on désire.

À toi de jouer donc afin d’accélérer ton processus de manifestation. Si ton désir est immense et ta confiance dans cette loi est absolue, tu seras témoin de ce qu’on appelle 'miracle' quasi instantané. (Guérison, coup de chance, le gros lot…). Oui, à la limite, lorsque l’intensité du désir est infinie et la foi absolue donc infinie, la manifestation est carrément instantanée ‘’ out of the blue’’. C’est le côté ‘magique’ de la vie, car il n’y a pas de cause sans effet. Que cette cause soit objective ou subjective. Cela n’a rien à voir avec la pensée magique. En mathématique, toute fonction, à sa limite perd tout aspect de linéarité et de proportion. Elle évolue en avalanche près de l'asymptote! C'est ce qui ressemble au miracle. Le moindre dx provoque un dy immense. Pour déplacer une montagne il faut au moins une cause, ne serait ce qu'un ''grain de moutarde de bonne foi'', car il n’y a pas d’effet sans cause. Mais peu de gens admettent qu’il n’y a pas de cause sans effet. Ne pas admettre le corollaire ou la ‘réciproque’, c’est en effet de la pensée magique. Il n’y a pas d’action sans effet enregistrable dans un sens ou dans l’autre et le cumul aboutira au résultat. Chaque grain de sable a son poids sur la balance. Le dernier grain déposé, fera basculer le plateau. Bref, la poule sait bien couver patiemment ses œufs avec une joie anticipée.

Tout est énergie E=MC2 et procède de l’énergie. Tout émane de la même substance universelle ou ce jus énergétique. Les scientifiques savent que tout provient de combinaisons différentes des mêmes électrons, protons, neutrons, et de leurs émissions vibratoires. L’essentiel à admettre est que tout est régi par le déterminisme étroit et obéit strictement à la loi de cause à effet.

Cependant, en ce qui est de l’art de manifestation consciente, attentions à ces lois automatiques aveugles et surtout attention au self sabotage ! Il ne faut pas attirer ce qu'on ne veut pas, ni avorter ce qu'on désire ardemment. Après avoir enclenché le processus créateur, l’impatience et l’obsession de ‘juger objectivement’ selon ce qui est là, provoquent le doute, le désespoir et la consternation ! Il faut simplement savoir que, chaque fois qu’on doute, on amplifie la vibration du contraire de ce qu’on veut. On ne fait que reculer sur le chemin vibratoire de la manifestation. Si l’on va jusqu’à s’insurger et juger invalide cette’ utopie’ de la loi d’attraction, on vient d’avorter son projet de co-création avec l’univers. Même si l’on ne lâchait pas son désir complètement, on aura affaire avec la tentation de tout faire ‘par’ soi-même, bon gré, malgré le monde et sa ‘stupide’ loi de la vie! On fait fi et l'on se met à dénigrer ainsi la loi de l’harmonie universelle.

Ce n’est pas un péché en soi, c’est tout juste insensé ! Comme on oublie qu’on ne s’est pas créé soir même. Alors, advenait qu’on réussisse et qu’on obtienne ce qu’on veut par la force du combat et la compétition féroce, aucune satisfaction viable ne subsistera. A long terme, on ne voudra plus refaire à nouveau un chemin si dure, chemin de souffrance. On renoncera automatiquement à nos désirs et on se contentera de la déchéance. On est devenu, un avorta incarné, un représentant canonique du fatalisme et de la médiocrité. Ce que je ne souhaite même pas à ‘l’ennemi’.

dimanche 26 septembre 2010

Processus de guérison, Processus de pardon -2-


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4- Comment s’achève et s’accomplit le processus du pardon ?
Le pardon est un processus de guérison intérieure. Il s'achève lorsqu’on perd conscience du mal et de la victimisation, lorsqu'on n'y pense plus consciemment et lorsque le souvenir ne fait plus mal.
À partir des petites gouttes de pluie, se forment les ruisseaux. À partir des petits succès des pardons les moins difficiles se formera l'expertise qui parviendra à pardonner même l'impardonnable, à l'aide de l'inspiration divine.
Le pardon d'autrui aidera chacun à se concilier avec soi-même et avec la vie et ses injustices. Cette conciliation avec la vie est en fait une conciliation avec Dieu qui a permis toutes les bêtises de nos délinquants. Dieu l’accepte pourvu que nos délinquants apprennent par l'erreur et tôt ou tard renoncent aux tentations du mal. De toute façon ce jeu du mal, nous l'avons inventé nous-mêmes, tous ensemble.
Idéalement cette conciliation intérieure s'étendra avec l'âme de l'intimé, l'adversaire ou l'ennemi, au nom du Très Haut son créateur et le mien. Au nom du petit brin sacré que Dieu a placé en son âme je le pardonne et je l’aime pareil. Il n'y a que l'amour qui répare le mal.Lorsqu'on atteindra l'humilité du non jugement et qu'on ne voit plus de coupable mais de simples responsables débiteurs, on est au bord de la guérison définitive. Dieu s'occupera de la conciliation finale des âmes.
Il ne s'agit pas d'ambitionner à la conciliation formelle et temporelle. Elle relève le plus souvent de l'auto duperie ou trahison de soi et du simple bon sens. Il faut se contenter de faire la paix en actes et en intention profonde et s'interdire tout sentiment dur, toute projection et toute pensée négative envers l'autre. C’est là tout juste, la moindre petite contribution qui nous est demandée.
La sagesse infinie nous suggère de dire merci à celui qui nous a vacciné même si c'était dur comme leçon de la vie. À chaque fois qu'on se rappelle on transcende notre interprétation pour lui dire sincèrement merci. Je veux dire intérieurement. Ce n'est pas pour gonfler son ego ni le mien.
À force de remercier on sentira la gratitude et même l'amour pour lui. Il suffit de se rappeler 1000 et une choses pour lesquelles on pourrait dire merci à cet êtres humains pour que la guérison soit faite et l'amour rétabli. Il ne s’agit pas d’un mantra Non Stop : merci, merci, merci … pour rien !
Quant à la conciliation totale, prudence ! Si à la longue la vie a fait sa part, et l'ex-ennemi ou bourreau est devenu défenseur ou serviteur, c'est tant mieux. Il faut s'ouvrir au miracle et l’espérer au point de voir les ‘ennemis’ comme de futurs voisins au paradis, ou de simples convives d'honneur au gala du Roi. Toutefois, il ne faut pas brûler les étapes et faire la conciliation par soi même. Le retour à l'amour n'est pas nécessairement possible en cette vie ci.

5- Comment pardonner l'impardonnable ?
Il faudrait aspirer à comprendre un jour que dans l'absolu, il n'y a vraiment rien à pardonner ! Ce drame cosmique de la vie constitue une école d'apprentissage par l'absurde comme par l'inspiration divine. Nos âmes sont toutes consentantes à ce jeu de théâtre des marionnettes quel que soit sa douleur, pourvue qu'on aboutisse à saisir et absorber la sagesse infinie de Dieu. (Je suis un esprit qui manipule cette marionnette de mon corps dans le théâtre de la vie)
Un criminel dans une pièce de théâtre n'est pas en fait si coupable et cruel que ça. Une prostituée traîtresse et malhonnête au cinéma, n'est en réalité pas du tout si abjecte et horrible qu'on l'aperçoit. Lorsque je quitte la scène du théâtre de la société, je reprends mon identité réelle pour dormir tranquillement dans ma conscience divine comme un enfant de Dieu innocent pur et sain. … mes frères et soeurs aussi, quel que soit l'horreur de l’épisode théâtral qu'on a joué ensemble !
Bref l'imparfait que nous sommes se doit de renoncer à juger l'imparfait qui est en face. Au lieu de regarder nos défauts évidents chez l'autre, choisissons d'observer nos qualités potentielles dans son miroir que Dieu a fait pour nous. Tenons y, malgré que tout le monde n'est pas à ce niveau de conscience et ce degré d'abstraction.
Incapable de pardonner, l’humain refuse de l’admettre, au lieu de faire appel à l’aide…
Sur le plan pratico pratiques, comment pardonner et pratiquer le processus du pardon ?
D'abord c'est en sachant que c'est notre fonction principale dans cette vie et notre devoir numéro un devant Dieu. Pourquoi ? Parce que sans pardon il n'y a pas de paix, et sans paix il n'y a pas d'amour, et sans amour il n'y a pas de joie. La fonction du pardon est par voie de conséquence la fonction même du bonheur, ou du moins d'apprentissage du bonheur.
Il y a plusieurs éléments d’éthique et de logique qui contribuent à cette libération de pardonner, afin de savourer l’amnistie et retrouver la paix intérieure. Le plus simple est de savoir que le mal ne répare pas le mal ; il le rend pire. Voici un extrait de mon 3ème livre :

1- Savoir se mettre dans la peau de l’autre en se disant : si j’étais à sa place, dans ses conditions avec sa mentalité et son niveau de conscience, j’aurais certainement fait la même erreur et pire encore. Mais je souhaiterais quand même être compris et pardonné.
2- Savoir que je me suis vraisemblablement attiré la situation à moi-même. C’est comme une dette karmique qui est venue me blesser. Un huissier qui frappa à ma porte !
Un acte de justice, n’est pas toujours agréable, mais l’exécutif ou le ‘bourreau’ n’est pas vraiment haïssable s’il fait son ‘boulot’. En toute honnêteté. C’est comme ça.
3- Savoir que toutes les apparences sont trompeuses. Sensible à la douleur et à l’apparente injustice, le blessé ne peut être objectif. Il lui semble toujours que l’intimé ou le bourreau a vraiment exagéré la dose. ‘Il me fait mal cet abruti, c’est cruel et méchant’. Mais il n’est probablement pas tout à fait un démon. Il n’est pas une bête satanique qui mérite de ‘périr en enfer’ !
Une fois le pire est passé, songer à le pardonner à 100% au saint nom de Dieu son créateur.
4- Savoir que haïr, c’est tuer! C’est littéralement pousser quelqu’un ‘en enfer’.
Qui c’est qui n’a jamais fait une grave erreur, et qui c’est qui ne souhaiterait pas être pardonné? J’ai droit à la justice divine pour récupérer, mais je ne souhaite à personne de ‘périr en enfer’. Car l’enfant du miséricordieux est censé être miséricordieux. Je le suis et je l’assume.
Notez bien que la justice divine, n’a rien à voir avec le principe vengeur ‘’œil pour œil, dent pour dent’’, même si c’est écrit dans la Bible !
5- Savoir que le plus grand mérite aux yeux du Très Haut, c’est l’humilité de pardonner l’impardonnable, et même d’aimer son ennemi ! Je n’en dirai pas plus pour l’instant. Cela débouche sur un autre niveau de difficulté.

Le plus simple bon sens suffit en me rappelant que l'imparfait (que je suis) doit humblement renoncer à juger l'imparfait qui est en face. L’insensé se permet même de juger Dieu.
Le sage s’en remet à Dieu et lui confie tous les dossiers du passé et même les projet de justice avenir.
Le vrai croyant est celui soumis à Dieu désirant seulement sa satisfaction par-dessus tout.
Il ne veut plus rien régler seul par soi même. Il vit d’espérance et de confiance. Il vit d'amour et de foi, sans aucun fardeau ni contentieux. Il ne traîne pas les fardeaux du vieil homme derrière lui.

Processus de guérison, Processus de pardon -1-


Dans la quête du bonheur s'inscrit l'objectif de la paix intérieure. Il est très salutaire d'acheter la paix à tout prix. C'est-à-dire renoncer à toute espèce de violence active ou passive. Car il y a bien des violences passives qui peuvent torturer autrui et créer des problèmes de conscience. Comme il y a des violences passives envers soi par obsession de vengeance et d'auto justice. C'est un fardeau qui à la longue écrasera son porteur.
Je vous invite à examiner cette problématique de ‘haut en bas’. C’est à dire depuis le plan métaphysique ou philosophique absolu, jusqu’au plan relatif et pratico pratique.
1) Qu'est-ce que le pardon ?
2) Y a-t-il des choses vraiment impardonnables ?
3) Est-ce que c’est sage de pardonner sans oublier ?
5) Comment s’achève le processus du pardon ?
6) Comment pardonner l'impardonnable ?

1- Pardonner s’est donner par et donner pour. Donner c'est vraiment donner sans condition ni termes d’échange. C'est faire profiter sans mérite nécessaire. Ce n'est pas une transaction !
En tout être humain se trouve l'ombre et la lumière. Il y a le petit moi ou l'ego et le Grand moi ou l'âme qui est le brin sacré de l'être. C'est-à-dire son côté Divin. Et la vie, c'est une école d'apprentissage par l'erreur comme par l'inspiration. L'être humain est fondamentalement bon mais le conditionnement de la société le corrompt à la longue.
Ce sont les blessures du passé qui empêchent l'individu d’apprendre plutôt par inspiration. Tu n'as plus alors, que l'alternative d'apprendre par l'erreur, par la bêtise ou même par la violence !
Pardonner le mal, la bêtise ou l'injustice, consiste à donner la grâce par pur amour de ce brin sacré que Dieu a placé dans l'intimé. C’est abolir un compte et effacer une dette morale ou matérielle. C'est libérer l'autre autant du fardeau de la culpabilité que de la peur du châtiment.
Pardonner c’est donner une chance pour régénérer l'espérance et faciliter le salut. Mais, étant donné que nous sommes tous connectés, donner c’est recevoir. Car il faut donner pour recevoir, et nul ne peut recevoir que s'il a donné. Mon robinet ne peut recevoir de l'eau fraîche en amont qu’en donnant ce qu'il contient en aval. Et tout ce qu'on donne, c'est à soi-même qu’il est donné, car nul ne peut endetter l'univers.
Pardonner c’est guérir la relation, ou assainir le rapport avec ce à quoi on a fait le deuil.
Pardonner n'est pas un compromis pour reprendre la relation avec des patterns mieux déguisés par la pensée magique qui s’attend à un miracle. Il ne faut pas se leurrer soi-même ni tromper autrui. On n'a pas besoin d'être vacciné plus d'une fois contre le choléra !
Grand merci et bonne chance. Façon de parler pour abréger le discours.

2- Y a-t-il des choses vraiment impardonnables ?
Pour l'être humain avec son ego, il n y'a rien de pardonnable. S'il y a un mal il y a nécessairement un coupable. Et la loi du talion réclame vengeance, même si la vengeance ne rapporte rien à la victime !
Pour les moins égoïstes qui n'arrivent pas à épouser la sagesse supérieure, la majorité des bêtises sont pardonnables sauf les plus graves comme celle de faire le mal par plaisir belliqueux, par orgueil ou par vanité. Qui pourra pardonner ces crimes impardonnables ?
Certainement pas l'être humain, surtout s'il les a subis lui même. Mais la sagesse infinie nous suggère de ne point juger par soi-même. Parce que l'humain ne peut juger que selon son interprétation des perceptions factuelles et selon son code des valeurs temporelles. Or toute les perceptions et les apparences sont trompeuses. L'eau d'Évian semble vraiment amère dans la bouche d'un fiévreux. N’est ce pas ?
Pour cette raison la sagesse nous incite à déposer le fardeau au pied de la justice divine. Et faire confiance totale à son verdict. Car dans son esprit de Sainte justice, tout le monde sortira gagnant. Autant la victime que le coupable, tôt ou tard ils gagneront tous quelque chose ; ne serait-ce que la bonne leçon de vie. Rien n’arrive pour rien et tout peut être récupéré pour le bien. Ne pas pardonner s’est cumuler des dossiers négatifs, des contentieux et des voeux de vengeance à régler par soi-même un jour ou l'autre, au pire aller devant Dieu lors du ‘ jugement dernier’ !
Or ce lourd fardeau nous charge de négativité et nous démagnétise au point de perdre la chance et la joie de vivre. L'obstination de régler un jour ces comptes du passé, anéantit toute paix intérieure, et écrase l’insensé sous le fardeau du mal. Ne pas pardonner c’est nourrir les violences passives en simulant des combats vengeurs consciemment ou inconsciemment, en veille ou en sommeil !
Dormira tranquille celui qui confie toutes les peines du passé et soucis présents à son créateur vivant conscient de tout ce qui fut.
L'on pourrait pardonner par pur égoïsme pour sa propre guérison, pour faire de la place à l'énergie de paix de joie et d'amour.
Si l'on ne pardonne que celui qui a mérité la grâce à nos yeux, quel est nôtres mérite ? Psychologiquement, plus on refuse de pardonner, plus sévère on devient envers soi-même. D'ailleurs on constate bien qu’il est plus difficile de pardonner à soi-même que de pardonner aux autres. Comme il est plus difficile de pardonner aux plus proches qui nous connaissent que de pardonner aux passants et aux inconnus. (Nul ne peut haïr tant s'il n'a aimé autant)
Pourquoi donc s’empester la vie par la sévérité envers autrui, si automatiquement on devient plus durs et plus sévère envers soi-même ?

3- Est-ce que c’est sage de pardonner sans oublier ?
L’être humain n'a pas grande sagesse et par soi même ne sait vraiment pas oublier même ce qu'il a pardonné. Parce que son pardon se limite souvent à l'armistice, au cesser le feu. Dès qu'il a déposé les armes il pense qu'il a déjà pardonné.
Dès qu'il a prononcé verbalement le pardon, c’est fait. Il se donne même l'honneur d'avoir généreusement pardonné à celui qui ne le mérite pas vraiment!
La blessure demeure et sera rouverte et charcutée à chaque fois qu'on se rappelle et l'on simule le scénario à nouveau. Le pardon mental est menteur et superficiel. Nul n’est guéri du ressentiment que celui qui a oublié.
Le pardon est à la fois spirituel émotionnel et sentimental. Le pardon est inconditionnel où il ne l'est pas du tout. L'intelligence de l'ego insiste sur la nécessité de ne pas oublier pour que cela ne se reproduise pas une deuxième fois. Pour rester aux aguets, pressentir le coup et l'esquiver. Or par cela mêmes il nourrit l'énergie de peur et projette le mal pour l'attirer à soi. Voyez-vous le piège ? En réalité, ce qui est fait est fait, l'on est déjà vacciné. On a déjà développé des anticorps pour l’éliminer s'il refait surface. On doit donc faire confiance à la vie, et rejeter la méfiance de l'ego.
Ce n'est que par la confiance à la vie dans sa juste sagesse et par l’appel à l’aide pour oublier le mal, que l'on puisse être libéré totalement. Avec l’aide de Dieu on verra même le mal transformé en bien ! Donner le salut c’est la façon de le recevoir pour soi-même et pour l'intérêt de tous.

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